— THEMATIQUE 4

Le monde des Femmes

Une sélection éclectique du Centre de documentation pour vous plonger dans le monde des femmes, petites-filles, filles, mères, grand-mères, épouses, compagnes, soignantes, patientes, militantes, résistantes, conteuses, raconteuses, historiennes, politiciennes, artistes, sorcières,…

A vous de choisir !

Romans

〉 La grand-mère de Jade, Deghelt Frédérique, Actes sud, 2009. – 391 p.

« J’ai beaucoup lu, depuis très longtemps. Je suis une lectrice assidue, une amoureuse des livres. On pourrait le dire ainsi. Les livres furent mes amants et avec eux j’ai trompé ton grand-père qui n’en n’a jamais rien su pendant toute notre vie commune ».  Jade eut l’impression que Mamoune lui assénait cette révélation comme si elle avait fait le trottoir, transformant la lecture en une activité inavouable. (4è couv.)

〉 A Mélie, sans mélo, Constantine Barbara, Calmann-Lévy, 2008. – 246 p.

Mélie, soixante-douze ans, vit seule à la campagne. Sa petite-fille, Clara, vient pour la première fois passer toutes les vacances d’été chez elle. La veille de son arrivée, Mélie apprend qu’elle a un problème de santé… Elle verra ça plus tard. La priorité, c’est sa Clarinette chérie !

Mélie, le mélo, c’est pas son truc. Elle va passer l’été à fabriquer des souvenirs à Clara. Des rigolos. Comme regarder pousser les bambous en écoutant La Traviata, chanter sous la pluie des chansons de Nougaro, goûter les mauvaises herbes qui poussent le long des chemins. Il y a aussi… le vieux Marcel, qui va apprendre à Clara à faire de la mécanique, Fanette, sa mère, qui va lui trouver un beau-père, Bello, son parrain, qui va agrandir sa bande de filleuls musiciens. Et puis, comme la vie est vraiment dingue des fois, il y a Mélie qui va enfin rencontrer le grand amour… Cent cinquante ans à eux deux ? Mais quand on aime, on ne compte pas ! (4è couv.)

〉 La petite dame en son jardin de Bruges, Bertin Charles, Babel, – 134 p.

Charles Bertin, qui est né en 1919, a rêvé de sa grand-mère, morte depuis un demi-siècle. Au réveil, ce rêve lui est apparu comme le signe qu’il fallait sans délai rendre visite à la petite dame en son jardin de Bruges.

Dans la manière d’un tissage délicat se compose alors un portrait tendre et sensible qui nous renvoie à nos propres souvenirs et évoque l’effroi de revoir si bien sans jamais pouvoir franchir le glacis qu’impose la mort. (4è couv.)

〉 Mémé,Torreton Philippe, L’Iconoclaste, 2013. – 143 p.

“Mémé, c’est ma mémé, même si ça ne se dit plus. Mémé me manque. Ses silences, ses mots simples au Scrabble, sa maison enfouie sous les pommiers et son buffet d’avant-guerre. Ce texte est subjectif, partial, amoureux, ce n’est pas une enquête, ce n’est pas une biographie, c’est ce que j’ai vu, compris ou pas, ce que j’ai perdu et voulu retenir, une dernière fois. 
Mémé, c’est mon regard de gamin qui ne veut pas passer à autre chose.”

Essais

〉 Thérèse Clerc, Antigone aux cheveux blancs, Michel-Chich Danielle, des femmes, 2007. – 131 p.


 « Heureuses les femmes qui accomplissent leur unité, elles naissent à elles-mêmes et enfantent un monde rassemblé. Heureuses celles qui effacent les frontières, la Matrie est leur Terre, elles retrouvent leurs origines.Heureuses les femmes qui s’éloignent du rivage des Pères, elles jettent leurs filets en eaux paisibles, et font reculer la violence et la guerre.

Malheureuses celles qui usent de leur séduction pour récolter les privilèges des Pères, elles confortent leur désordre, celui qui génère la hiérarchie et la concurrence des femmes.

Bienheureuses les femmes qui font émerger leur continent noir, une nouvelle Terre apparaît et elles la fécondent. » Th. C.

Thérèse Clerc se bat pour les droits des femmes depuis trente-cinq ans. Elle a notamment créé la Maison des Femmes de Montreuil. Elle est aujourd’hui connue du grand public pour avoir inventé puis réalisé « la maison Babayagas », une maison de retraite atypique et unique en France, autogérée par les femmes qui y habiteront, citoyenne et écologique, dont la première pierre a été symboliquement posée à Montreuil le 8 mars 2007.

〉 La danse des grand-mères : Sur la jeunesse de l’âge mûr et la maturité de la jeunessePinkola Estés Clarissa, Bernard Grasset, 2007. – 129 p.

“Quand les “femmes qui courent avec les loups” atteignent la maturité, vient le temps de “la danse des grand-mères”.  Vivre pleinement, développer sa vision intérieure, écouter son intuition, tel est le message de ces aînées que rien n’arrête. Elles sont une source inépuisable de force vitale et nous transmettent inlassablement un trésor de sagesse.

〉 Le “certain âge”Chapsal Madeleine, – France : Fayard, 2005. – 186 p.

“L’enfer des femmes, c’est la vieillesse…”, a méchamment conclu La Rochefoucauld.

En fait, vieillir vous précipite dans un monde jusque là inconnu – j’y suis! C’est comme une nouvelle naissance qui force à réapprendre l’usage de son corps, de son esprit, la gestion de ses gestes, de ses horaires, jusqu’à ses mœurs.

En renonçant à l’amour? Je crois au contraire que le “certain âge”, c’est l’âge de l’amour. Car si tout passe, l’amour reste et même s’approfondit : qu’il soit actuel ou souvenir, chaste ou pleinement vécu.

〉 La deuxième vie des femmes, Collange Christiane, Robert Laffont, 2005. – 296 p.

La deuxième vie des femmes commence quand la première se modifie pour des raisons évidentes : physiologiques, professionnelles, économiques, affectives ou personnelles. Christiane Collange a voulu comprendre comment et pourquoi certaines femmes réussissent cette mutation. Car toutes, moins jeunes mais certainement pas vieilles, forment la première génération qui avance dans le temps en si bon état physique et moral. De nouvelles libertés, le temps de vivre, des découvertes et des rencontres permettent d’envisager des années d’équilibre, desérénité et de joies. Sans regret ni peur de l’avenir, ces femmes ont tout en main à notre époque pour affronter les vingt, trente années qui viennent. Peut-être moins, peut-être davantage ! Qui sait ? (4è couv.)

DVD

〉 Ida D’Hooghe: Variations, Latta, Alice, Mémoire vive, 2015. – 31′. – (Récits de vie) .

“Tous les vieux vous le diront, l’avantage du grand âge, c’est d’être plus libre” nous confie Ida D’Hooghe.

Née en 1932 à Anvers dans une famille de musiciens, Ida devient speakerine à l’INRA à Flagey avant de suivre son mari, haut diplomate, à travers le monde. Mère de quatre enfants, elle réussit à trouver un équilibre entre sa famille, ses études et la pratique de l’art, et obtient, entre autres, un Master en Fine Arts à New York.  Aujourd’hui, deux fois par semaine, elle se rend à l’école des Beaux-Arts à Bruxelles, la Rhok Académie.

Ce film nous propose le portrait d’une femme toujours curieuse et pleine d’énergie qui continue, à travers l’art, à explorer et à s’exprimer.

〉 Louise à travers le temps, Mémoire vive, 2014. – (Récits de vie) .

Et tous les matins, quand je me réveille, je me dis, encore un jour que je dois faire… raconte Louise Bal au début de son portrait.

Agée de 96 ans, elle vit seule avec son chien Chiffon à Bruxelles. A son âge, le quotidien et les gestes en apparences banals s’affrontent avec une lenteur et une détermination particulière.

Le film la replonge dans le passé et à travers des souvenirs qui émergent au rythme de sa mémoire, Louise, à l’esprit indépendant et libre, nous offre un regard sur sa condition de femme à travers le siècle passé. 

〉 Mariette  Reyners Christophe, RTBF, – 26 ‘.

Ma grand-mère a perdu la tête. Son mari ne peut plus s’occuper d’elle. A 90 ans sans savoir ce qui lui arrive, ma grand-mère est placée dans un home. Impuissant, ne sachant que faire, je ne pouvais la prendre avec moi, j’ai voulu la filmer et raconter cette situation absurde, cet être qu’on a aimé, qu’on aime dont on ne sait que faire. Je voulais que ce film pose clairement la question… sans réponse. En filmant ma grand-mère, j’ai l’impression d’avoir redonné une existence à cette petite oubliée du monde. Elle a «servi» à quelque chose et moi aussi. Ensemble, avec nos moyens, on ouvre la porte d’une douleur honteuse de la société. (éditeur)

Historique

〉 De mémoire de grand-mères : le XXème siècle raconté par celles qui l’ont fait, Juppé Isabelle, Bernard Grasset, 1995. – 248 p.

Une étonnante traversée du XXè siècle à travers le témoignage de 12 femmes nées à son début.

Une réécriture de l’histoire du siècle dans un mélange de bribes de chacune de leur vie qui s’entremêlent au fil des pages.

Modeste trait d’union entre leur mémoire et l’Histoire.

Jorge Semprun dit dans “L’écriture ou la vie”: “ce qui compte ce n’est pas seulement d’inscrire les faits dans un contexte historique mais dans une continuité de sentiments et d’émotions”.

〉 Des femmes dans l’histoire en Belgique, depuis 1830,Van Rokeghem S ., Luc Pire, 2006. – 304 p.

Dépourvues de droits, absentes des lieux de décisions, génération après génération, des femmes se sont soulevées contre l’injustice et ont franchi les barrières qui leur étaient imposées. Nobles, bourgeoises ou « femmes du peuple », intellectuelles ou artistes, libérales ou socialistes, croyantes ou laïques, elles ont lutté pour faire avancer la «cause des femmes», pour l’instruction des filles, pour pouvoir disposer de leur propre salaire. Pendant la première moitié du 20ème siècle, sous la pression des féministes, elles vont progressivement conquérir leur autonomie. Présentes dans les mouvements pour la paix, actives dans la résistance, elles n’obtiendront le droit à la citoyenneté qu’en 1948, et il faudra encore plus de cinquante ans de luttes pour que l’égalité s’inscrive enfin dans la Constitution, en 2002.

Ce livre rend hommage à toutes celles qui se sont battues, célèbres ou oubliées de l’Histoire, à travers deux cents récits de vie, mille femmes citées, trois cents photographies, œuvres et documents.

〉 ELLE 1945 – 2005 : une histoire des femmes,Colombani M-F, Fitoussi M., Filipacchi, 2005. – 267 p.

Travail, sexualité, famille, hommes, mode, beauté, politique…Cet album anniversaire retrace à travers un grand choix d’articles, de photographies et de couvertures parmi les plus emblématiques, une histoire des femmes qui rejoint celle d’une société qu’elles bousculent, transforment et contribuent à faire évoluer.(4ècouv.)

Réflexion

〉 Vieillir au pluriel : Perspectives sociales, Charpentier Michèle, Guberman Nancy, Billette, Véronique, Presses de l’Université du Québec, 2010. – 496 p. – (Santé et Société) .

 Il n’y a pas « un » vieillissement, mais bien « des » vieillissements. Les parcours de vie et les expériences reliées à l’avancement en âge se déclinent différemment selon de multiples facteurs personnels et sociaux : le genre, l’origine ethnique, l’orientation sexuelle, le statut socioéconomique, les compétences citoyennes, les capacités et incapacités… Reflet de cette pluralité, l’ouvrage réunit les savoirs scientifiques et cliniques de 45 auteurs aux trajectoires professionnelles et aux expériences variées. Ensemble, ils ont construit une expertise unique à propos des personnes aînées et de la société, regroupée en quatre grandes sections : les multiples vieillissements et leurs représentations, les inégalités des défis rencontrés, les environnements des aînés et, enfin, les politiques et les actions sociales entreprises.

Véritable traité de gérontologie sociale, il s’agit du premier manuel francophone traitant des différents aspects sociaux des vieillissements. Il porte le projet d’une société plurielle et inclusive, d’une société pour tous les âges où il fait bon vieillir. (4è couv.)

〉 Quelles vieillesses pour les femmes ?Peemans-Poullet Hedwige Université des Femmes, 2005. – 315 p.+ Un CD-ROM. – (Pensées féministes) .

Ce volume réunit un  ensemble de textes sur le thème de la vieillesse des femmes. Ces textes, pour la plupart actualisés, proviennent de la session de formation tenue à l’Université des femmes en 1999 et du colloque organisé en 2000.

La vieillesse des femmes a trop rarement retenu l’attention des chercheurs et a fortiori des politiciens, alors que non seulement les femmes représentent la majorité des personnes âgées et surtout très âgées mais aussi que la grande majorité des personnes qui aident, soignent ou entourent les personnes âgées sont des femmes.

Histoire, implication du vieillissement démographique, sécurité sociale, solidarité, santé, les maltraitances, services formels et informels, soins palliatifs, féminité de la femme âgée sont les différentes approches de ce document.

 〉 De mère à grand-mère : Approche psychanalytique d’une identité nouvelle, Bouchet Sylvie, Bayard, 1992. – 179 p. – (Païdos) .

Que se passe-t-il dans la vie d’une femme quand sa fille devient mère ? A partir de l’analyse de quarante entretiens avec des jeunes grand-mères, Sylvie Bouchet décrit la crise spécifique que traverse toute femme à ce moment-là. Elle articule son approche autour d’une problématique centrale celle de la filiation/affiliation. Elle repère les tentatives de négation du bouleversement qui s’opère et dégage les voies qu’emprunte la résolution de la crise. Avec le réaménagement de l’image maternelle et la constitution d’un rattachement au généalogique, c’est une identité nouvelle qui se construit pour toute femme au seuil de la grand-maternité. Ce travail original ouvre de riches perspectives sur un champ en résonance profonde avec certaines interrogations sociales actuelles. (4è couv.)

Photos

〉 Belles: Exposition de photos du Service Espace Santé – Liège : Espace Santé, 2008. – 16 p.

En 2003, Espace Santé a accompagné des groupes de femmes au sujet du passage de la cinquantaine. Ce sont les groupes “Nouveau Départ”. Certaines femmes ont été interpellées par l’image de la femme de plus de 40 ans dans les médias en général. Les femmes que nous rencontrons sont fières de leur âge et de leur image. Elles ont voulu réagir collectivement et affirmer : “Nous, les femmes de plus de 40 ans, nous sommes belles, avec nos corps, nos expériences, nos sagesses, nos rides et nos rondeurs”. Soixante-cinq femmes d’horizons différents ont rencontré une photographe liégeoise : Nathalie Noël.

Découvrez dans ce livret les 65 photographies de l’exposition ainsi que la présentation de ce projet “culture et santé”. Parce que les femmes ont besoin d’images qui les réconcilient avec leur corps et cela aussi, c’est la fonction de l’art : ouvrir les consciences

Une bibliographie autour de cette thématique est disponible ICI.